Pour certains, se cacher derrière le porno leur évite la performance qu’on prône à tout va dans une société perdant de plus en plus ses vraies valeurs…
Je ne peux éluder un aspect de notre sexualité les Loulous et pas des moindres, puisque presque chacun d’entre nous avons eu recours un jour à une stimulation visuelle nous ayant fait cracher Popol. Et des fois plus loin qu’à n’importe quel autre ébat sexuel.
Il faut dire que les petites salopes se trémoussant devant nos yeux avides de sensations fortes sont plutôt bien roulées et n’ont qu’une mission : nous faire jouir.

On peut dire ce qu’on veut aujourd’hui, tenter de nous féminiser ou nous rendre toujours plus sensibles, il y a un point sur lequel tout le monde devrait s’accorder, c’est que les mecs, nous sommes quand même sacrément stimulés par l’image que nous renvoie l’autre ainsi que le désir grondant en le/la voyant se trémousser sous nos yeux. Y a pas photo, et même ceux qui disent qu’il n’y a que la beauté du cœur qui compte et je l’approuve, il me semblerait hypocrite de nier cet aspect-là de notre trait si masculin. Quoi que…
Voir un joli corps nous fait bander et fantasmer, et des fois, lorsqu’on fait l’amour ou que l’on baise avec le premier venu, on ne jouit pas forcément de cette personne, mais d’une autre, passant dans notre cerveau au moment libérateur et sans que cela ne nous perturbe pour autant ni ne pose problème. Allez donc comprendre. Sans doute l’un des secrets bien gardés de la communauté mâle. Une complexité de plus laissant perplexes bien des spécialistes.
Pourtant ce n’est pas si compliqué, me semble-t-il. Voir un Loulou se déshabiller devant nous va nous émoustiller à coup sûr, s’il nous plaît. Notre zizi ne se trompe pas et est sans doute le plus sincère dans ces désirs que nous ne pouvons refouler, quoi que l’on fasse ou tentons pour les éluder.
Notre société est de plus en plus portée sur l’image, ce qui n’est pas la meilleure nouvelle. Le porno fait partie de ce monde visuel et il est en pool position pour ce qui est de stimuler nos regards.
Alors je me suis souvent demandé ce que ça peut vraiment apporter et est-ce dangereux d’en abuser ?
Il va de soi que regarder s’empaler deux apollons à l’organe démesuré pour les gays, ou une jolie poupée se faire prendre pour les hétéros, ne va laisser indifférent aucun zizi présent ici. C’est un fait, la vision de telles scènes va stimuler notre désir de copuler et de jouir, que l’on soit seul ou à plusieurs. C’est un constat implacable que beaucoup montrent du doigt, le décrivant souvent de malsain ou de pervers. Quand il ne s’agit pas de voyeurisme.
Mais rappelez-vous une chose importante que j’ai déjà mentionnée : il faut toujours se méfier de ceux qui crient le plus au scandale, ce sont des fois les plus vicieux et les plus pervers.
Pour ma part, je n’ai pas honte de mater du porno de temps à autre. Même en couple, cela m’arrive de m’envoyer une petite salope virtuelle et jouir de sa plastique. Et dans ce moment-là, je ne suis attiré que par le physique du mec en question et absolument pas par sa grandeur d’âme. Je m’en fous un peu à vrai dire, et je ne fais qu’écrire au grand jour ici, ce que pensent la plupart des hommes. Lorsqu’on est aux prises avec un de ces acteurs super bien foutu, on ne pense qu’à une chose : jouir et se faire plaisir. Les voir jouir ne pourra que nous inciter à faire pareil. C’est plutôt drôle lorsqu’on y songe, et cela pourrait nous faire penser aux partouzes et l’engouement que certains y trouvent en jouissant tous ensemble…
Mais cela peut également cacher autre chose. Une espèce de fainéantise qui en arrange certains. Un moyen aussi de vaincre la peur de décevoir, de ne pas être à la hauteur, de ne pas être défaillant le moment venu avec un véritable Loulou fait de chair et de sang. D’être performant, car dans notre belle société d’aujourd’hui, tout se résume à la performance, y compris pour ce qui est du sexe. Je ne vais pas épiloguer sur ce vaste sujet, mais je pense que comme dans le monde du travail, ce trait forcé que nous impose la société d’aujourd’hui est très lourd à porter et à assumer. Pour un sujet aussi sensible que nos zizis, il est très compréhensible que certains préfèrent rester avec leurs stars pornos plutôt que de se frotter à de vrais corps, tant la peur de ne pas être à la hauteur est gravée dans le crâne de chacun d’entre nous. Ça vous rappelle sans doute une ou deux places de boulot que vous avez faites dans votre parcours professionnel.
Malheureusement, une carrière dans le monde du travail n’a rien à voir avec un moment charnel. Et se mettre autant de pression qu’on nous le préconise à longueur de journée, études à l’appui, peut-être plus que pesant sur nos épaules de jouisseur. Donc, soyez indulgents avec vous-même et ne mettez pas la barre trop haute. Dites-vous que les mecs que vous voyez s’astiquer le poireau et s’enfiler sont tous des exceptions, de par la grandeur de leur sexe, et ne représentant en vérité que le 5 % des hommes.
Mais le porno n’a pas que des aspects négatifs, il peut être aussi un révélateur pour qui ne sait pas bien ou il en est. Et ça, peu importe l’âge du bonhomme, et je ne parle ici bien sûr, que d’adultes. Voir son tromblon faire le fou devant une bombe du X gay montrant sa queue à la caméra d’une aisance déconcertante ne peut que confirmer notre attirance envers nos pairs. Si au contraire cela ne nous fait ni chaud ni froid, il y a fort à parier que nous n’aimions que nos consœurs, mais nous le savions déjà. Nos désirs sont enfouis bien plus en nous et en amont que la plupart des gens ne veulent bien l’admettre. Pour ma part, j’ai su dès l’âge de cinq ans vers qui mon zob allait être attiré. C’était inné, en tous les cas, une évidence et bien moins de tracas que pour beaucoup de Loulous que j’ai croisés, malheureusement pour eux.
Là où ça devient grave, c’est lorsqu’on commence à en regarder dès douze ans voire avant, et qu’on ne décroche plus. Pour les parents cela reste un vrai casse-tête aujourd’hui, d’interdire ce genre de sites à leur progéniture, car ce genre d’images arrivent toutes seules sur nos écrans et sans qu’on y soit allé forcément un jour. Un gamin qui zyeute du porno très jeune ne pourra que s’identifier à ce qu’il voit, et le jour où il devra vraiment passer à l’action, cela risque d’être problématique. Du reste, certaines études démontrent que les jeunes prônent des relations toujours plus hards. Ce n’est pas sans raison.
Pour ce qui est de nous, les mecs adultes, et bien il faut garder à l’esprit que si ça peut être sympa de mater du porno de temps à autre, cela ne doit pas devenir toxique. Et dans le mot toxique, j’entends par là qu’il y a une dépendance malsaine qui se créer entre nous et le porno. Le point de non-retour est à mon humble avis, mais ceci n’engage que moi, lorsque le mec n’arrive plus à jouir qu’en regardant des scènes de cul sur ses écrans, car il les regardera partout, sur son portable, l’IPad, l’ordi, etc…, ce qui vous l’imaginez bien, ne va pas le sociabiliser ni lui donner envie de sortir pour rencontrer un vrai Loulou. De plus, jouir très vite comme c’est souvent le cas dans ce genre de plaisir peut rendre précoce le plus avisé des Loulous. Il est préférable donc, si l’on s’adonne à ce genre de pratique d’y aller mollo et de retarder le moment fatidique, même si on est bien d’accord que c’est l’éjaculation libératrice que l’on recherche ici.
Donc attention à ne pas en abuser tout simplement. Un peu, ça peut être stimulant, mais trop souvent, peut engendrer une dépendance qui pourrait s’avérer dangereuse pour une future relation si l’on n’est pas déjà en couple. C’est comme l’utilisation d’une carte de crédit, mieux vaut-il savoir l’utiliser avec parcimonie tout en gardant la tête froide.