Lorsque je vois ce genre de scène dans la rue, je suis toujours un peu déboussolé. Vous comprenez mieux pourquoi dans mes écrits il y a pas mal de papas et re relations père enfants.

Un père devrait être cette personne qui protège, encourage et transmet. Il devrait être cet exemple qu’on a envie de suivre tout en devenant nous-mêmes, prenant le meilleur de lui-même pour l’assigner à nos valeurs.
Je n’ai pas eu la chance de vivre une telle scène, raison pour laquelle j’en photographie de temps à autres (celle-ci n’est pas de moi), j’aime figer le temps sur un de ces moments privilégiés dont beaucoup n’ont pas conscience à quel point ils sont importants.
Profitez donc de ce rapport privilégié avec un père aimant, riant de vos bêtises et en faisant avec vous. Vous êtes le garant et le gardien de l’enfant qui vit en lui, et il ne faut surtout pas qu’il le lâche, jamais… à aucun moment.

Dans YUKON 3 cette relation pères fils est le sujet principal, même si les garçons ont grandi depuis et que l’adolescence est une autre paire de manches… J’espère que vous aimerez, que vous serez autant émus en le lisant que l’ai été en l’écrivant. Vous comprendrez sans doute mieux la teneur de ce post, qui pour moi résonne si fort dans ma tête, que j’en ai des fois des vertiges…
Je n’ai pas eu de père aimant, je n’ai pas eu de moments complices comme ce père et ce fils, mais j’ai trouvé d’autres moyens de compenser ce manque et je suis « fier » de ce parcours du combattant, car c’est une bataille que de chercher toute une vie l’amour qui noua a fait défaut lors de notre enfance.

Attention, je ne me larmoie pas, bien au contraire, mais tout ça pour dire que ce genre de scène m’émeut au plus haut point, j’ai souvent les yeux brillants lorsqu’il s’en joue une devant moi, car je sais que jamais je n’ai eu et n’aurai ce privilège. Je me suis pas pour autant laissé aller, je me suis accordé ce genre de moments et je ne parle pas d’amants, par toutes sortes de pères de substitution et je m’en porte très bien…
Cela me rappelle à tout instant que l’on est maître de sa vie et qu’il nous appartient de repousser les fatalités que l’on pensait infranchissables…