« Il s’est jeté sur moi et a commencé à flairer mes aisselles, avant de me les léchouiller comme un chien tout en se tripotant la nouille et en bandant comme un âne. Je ne savais plus quoi faire face à ce museau scotché sous mon bras et ne voulant plus se décoller de cette partie de mon corps. J’avais l’impression de sentir le lapin après notre folle nuit à danser mais ça ne semblait pas le gêner pour autant ».
Les aisselles sont une partie du corps qui, si elle est négligée par certains, se voit quêtée assidument par d’autres. Personne ne peut démentir (tous spécialistes confondus) que si elles sont le vecteur d’une odeur forte et particulière, elles émettent des phéromones tout comme les organes génitaux d’ailleurs, atteignant sans coup férir les victimes sans distinction aucune. C’est en quelques sortes, une pluie généreuse et bienfaitrice pleine de vibration sexuelle s’abattant sur le dancefloor, lorsque suintant comme un goret, la raie nous servant de gouttière et les bonbons collant au papier, on éparpille nos phéromones à tous ces papillons fluorescent dans la nuit.
Et oui… vous ne pensiez pas avoir autant de pouvoir, n’est-ce pas ?
Qu’elles soient rasées, poilues ou âgées de deux trois jours ce qui ne rend pas le coup de langue forcément des plus agréable, les obsédés des aisselles ne rechigneront jamais à vous renifler le dessous de bras, et de préférence pour certains, pas trop lavés, ça semble encore plus les exciter. Car ne rêvons pas, c’est avant tout l’odeur qui les hypnotise et non les belles formes cambrées de vos magnifiques aisselles d’athlète.
Alors, agréable ou pas cette odeur ?
Ça c’est à vous d’en décider. Certains adoreront se faire suçoter cet endroit, d’autres se sentiront sans doute gênés mais qu’importe, du moment qu’on aime ce qu’on fait et ce qu’on nous fait… Alors au diable les remontrances et les carcans les Loulous, si un disciple de l’aisselle vous en veut et ne reculera devant rien pour vous avoir, tendez donc votre jolie petite touffe de poils, et sentez l’excitation monter chez ce vilain garnement, heureux de vous dévorer de la sorte…
Pour en revenir aux phéromones et leur pouvoir d’attraction, dites-vous que si ça ne marche pas à tous les coups, ça peut avoir un impact sur vos conquêtes, sans que vous vous en rendiez vraiment compte.
Dites-vous que vous ne contrôlez rien ici. Que nous abordons un sujet fort intéressant, puisqu’il s’agit tout de même d’un mécanisme diabolique induisant nos ébats sexuels et l’attirance que nos Loulous ressentiront pour nous, tout comme nous pour eux. Bien sûr, ça ne matche pas à tous les coups, mais c’est prometteur, vous l’admettrez et quelque part, un peu rassurant. Se dire que tout n’est pas gagné par le physique et la simple apparence mais par quelque chose qui nous dépasse est très sympa à entendre. Lorsqu’on se trouve moyen voire très moyen, il y a de quoi se réjouir. Peut-être cela vous est-il arrivé du reste, un soir, vous sortez, ne trouvez personne de vraiment à votre goût, et par je ne sais quelle folie où foutue magie, vous vous retrouvez à suçoter la langue d’un Julon que vous trouveriez moche ou n’ayant aucun point commun avec vous. Ne cherchez pas, c’est à cause d’elles que vous aurez succombé à ce qui va sans doute vous semblez incompréhensible. Et vous verrez que vous aurez bien fait de faire confiances à ces phéromones, car elles ont un pouvoir incroyable et ne se trompent que rarement. Vous passerez une nuit ou un moment surprenant qu’il vous faudra des semaines à comprendre et réaliser l’ampleur, voire l’enjeu de cette peut-être nouvelle relation qui s’annonce.
Pourquoi nous sentons-nous mieux avec celui-là plutôt qu’un autre ?
Pourquoi sommes-nous allés spontanément vers ce Loulou et pas celui d’à côté ?
Cela reste le plus souvent un mystère qui n’est peut-être pas autant énigmatique qu’il y paraît. Il ne faudrait pas négliger nos instincts primaires de l’animal que nous sommes. Nous croire au-dessus de ces mêmes animaux serait bien prétentieux de notre part. Nous sommes des mammifères, malgré tout ce que nous tentons pour nous convaincre du contraire, et fonctionnons comme tels. Ni plus ni moins.
Les odeurs font donc partie intégrante de notre mode de fonctionnement.
À force de nous frotter le cuir jusqu’à devenir transparent et insipide, notre fumet n’étant plus perceptible aux bipèdes que nous sommes, nous oublions que notre nature est bien plus élaborée et subtile que nous pourrions le penser. Ce n’est pas en nous aspergeant de parfums et en nous poudrant les boules aux pétales de rose, que nous échapperons à cette logique implacable. Car au-delà des odeurs conventionnelles, il y a les phéromones, ces substances chimiques assez proches. Ces invisibles et inodores mais diablement efficaces, planquées sous nos aisselles ou dans nos organes génitaux et ne s’encombrant d’aucun apriori.
À tel point qu’on leur prête des vertus dignes des filtres d’amour. Elles seraient des sortes de messages invisibles et irrésistibles, et influenceraient nos choix de partenaires……
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