S’il y a bien une image qui représente bien l’atmosphère du roman qui vous attend, c’est celle-ci. La date de sortie est agendée, et je suis donc très heureux de vous annoncer que ce roman est déjà disponible en précommande à un prix de lancement. Sortie papier et e-book le 14 février 2021 jour de la Saint-Valentin et vous comprendrez pourquoi.

Plus que des mots, voici le résumé du livre :
Après une bagarre épique sur la glace lors de l’entrainement de l’équipe de hockey dans laquelle joue Jérémie, à Montréal, le coach décide de le suspendre pour quelques mois afin de lui permettre de réfléchir à sa situation.
Max, le frère de Jérémie se portant garant de son cadet depuis son arrivée au Canada, demande à son meilleur ami et associé de l’emmener avec lui dans le Yukon, où il passe chaque été près de deux mois dans son chalet. D’abord réticent, Jérémie accepte le deal pour préserver sa relation avec son frère et fuir ce qu’il n’ose lui avouer de peur de le décevoir.
La proximité aidant les deux hommes, vont très vite se rapprocher, et bien plus encore, lorsque Dylan va embarquer avec eux ses deux fistons, pour passer deux semaines d’aventure tous ensemble. Alors qu’il ne peut cacher ses sentiments pour cet ours-papa adorable et touchant, le jeune sportif va découvrir par le biais de l’un des fils de Dylan, une part d’ombre insurmontable qu’il va chercher à comprendre. Une tragédie dont Dylan ne voudra jamais parler ; la peur que cela se reproduise avec ce nouveau compagnon l’effrayant au point de préférer la fuite. Mais Jérémie est un battant, et bien que très jeune, il va être le plus mâture pour affronter ce qui semble avoir figé dans le temps, Dylan et tous ses proches.

Disponible sur le lien ci-dessus.
Extrait inédit :
Il se surprend à caresser d’un geste naturel la tignasse noire de Jérémie entremêlée. Il lisse ses cheveux machinalement, le regard ailleurs et empli d’insouciance. Ça c’est de l’amour, Jérémie, laisse-t-il résonner en lui, en souriant au ciel bleu. Un aigle à tête blanche lui répond d’un cri strident avant de plonger dans le lac pour y trouver sa pitance.
Jérémie tourne la tête sans se décoller de cet épiderme qu’il dévorerait bien là, tout de suite s’il n’y avait pas ces deux garnements. Dylan la lui remet face au ciel et vient lui déposer un baiser sur les lèvres. Le plus grand des garçons les surprend et vient se moquer d’eux en riant :
— Oh les amoureux ! Oh les amoureux…
— Va t’occuper de ton frère, Christopher et laisse-nous nous bécoter !
Jérémie lui frappe la cuisse en s’insurgeant. Il s’assied et demande au garçon de venir vers eux. Ce dernier hésite un moment, puis vient se placer devant lui ses oreilles grandes ouvertes.
—Tu sais pourquoi les êtres humains se bécotent ? demande Jem, d’un ton mystérieux.
— Ben…parce qu’ils sont amoureux.
— Pas du tout, Christopher. C’est parce qu’ils rêvent de pouvoir voler comme les oiseaux. T’as déjà vu les oiseaux se bécoter ?
— Ouais.
— Eh ben les humains essaient de faire comme eux juste parce qu’ils ne savent pas voler.
— C’est débile ton histoire, ne peut-il s’empêcher.
—Ça, je dois bien avouer que c’est la plus mauvaise histoire que j’ai entendue, confirme Dylan qui reçoit immédiatement une tape dans le plexus.
— Vous ne savez pas ce que c’est qu’une bonne histoire, se défend Jérémie, en souriant.
Christopher le fixe intensément. Son regard se focalise sur son cou sans que Jérémie ne réalise pourquoi.
— C’est quoi les marques que t’as au cou ?
— Ben…il pose sa main sur son cou et tente de sentir quelque chose sous ses doigts. C’est rien. Sûrement des moustiques…
— Maman, elle en a des mêmes des fois et c’est pas des moustiques !
— Ah bon ? Et c’est quoi alors, petit malin ?
— Des vampires de l’amour ?
— Et tu dis que mon histoire est nulle ? Je n’ai jamais entendu quelque chose d’aussi stupide. Tu le diras à ta maman, rit-il, en jetant un œil à son amant qui attrape son fils et le serre dans ses bras.
Jérémie se lève pour aller voir ce que fait James. Dylan le regarde déambuler, l’œil brillant et l’air réjoui. Christopher l’observe en s’asseyant sur sa cuisse et en s’accrochant à son cou :
— Tu l’aimes bien Jérémie, pas vrai ?
— Oui, je l’aime beaucoup si tu veux savoir.