PACIFIC HIGHWAY 1er extrait

Voilà tout juste un mois qu’à été publié cette Novella et malgré les toujours sempiternelles réactions face à un texte court, quoi que celui-ci le soit beaucoup moins puisqu’il s’apparente plus à un roman court qu’à une Novella, je reçois pas ma l de message en MP… Allez donc savoir pourquoi, me disant combien ils ont aimé cette histoire…

Il est temps que vous découvriez ce texte beau, plein d’espoir et un peu grinçant disons-le…

Résumé :

Gavyn est un manuel. Menuisier charpentier, il s’est débrouillé par lui-même dès son plus jeune âge.Mike est un artiste tourmenté, fils d’Edouard Harrelson, l’un des hommes les plus influents de San Francisco.Rien ne devait les faire se rencontrer et pourtant un soir, dans un bear-bar de la ville, ils tombent sous le charme et ne peuvent réfuter le furieux désir qu’ils éprouvent l’un pour l’autre.Commence une histoire compliquée, chacun se retranchant derrière un passé et des secrets qu’ils n’arrivent pas à se confier, jusqu’au jour où Mike prend son courage à deux mains pour affronter son passé et peut-être faire revivre le fantôme son frère… Découvrez-le ici et n’oubliez pas de commenter…

Si vous aimez le genre Thriller mais un thriller sociétal qui peut faire flipper, je vous invite à aller lire ces deux petits bijoux co-écrits avec Didier Berger. En version papier, e-book ainsi que gratis dans la bibliothèque…

Laissez-vous séduire par cette histoire qui nous l’espérons, vous donnera envie de la découvrir… Et n’oubliez pas de réagir en commentant…

EXTRAITS :

Laurent

La destruction partielle de l’école d’Anthony ne les avait pas fait reculer dans leurs poursuites à l’encontre de Raymond. Après avoir été reporté à plusieurs reprises, sans que personne ne sache les vraies raisons, le procès allait enfin avoir lieu.

Nous pouvions réaliser à quel point les Stronger étaient puissants et avaient du poids sur nos instances judiciaires, ce qui me fit sacrément réfléchir sur nos chances de sortir Raymond de là, mais également, de nous en sortir tous face à un tel groupuscule…

Ils avaient tout prévu. La presse, les preuves, les avocats les plus virulents du moment, les témoignages les plus poignants.

Raymond n’arrivait pas à faire son deuil, Anthony n’ayant jamais été aussi vivant que dans son esprit.

Il fallait voir les photos de l’état de la victime alias ce cher Monsieur Farinelli. Même les malfrats d’une mafia n’auraient pas fait mieux, alors un homme tout seul, un père comme Raymond qui plus est, j’avais peine à croire qu’on puisse prendre au sérieux une telle mascarade.

Ou le maquillage était vraiment bien fait, ou ces fêlés du bocal étaient capables de se faire démolir la figure pour paraître vraiment crédibles. Ces photos montrées au jury étaient saisissantes et parlaient d’elles-mêmes.

Tout était truqué, du juge aux jurés en passant par les avocats ainsi que les témoins.

Raymond découvrait en même temps que nous toutes ces informations fantasmagoriques, sans bien comprendre ce qu’il lui arrivait.

Il fallait frapper fort pour ne pas être démasqué ; noyer le poisson avant que des petits fouineurs de ma trempe viennent mettre leur nez dans cette affaire et se montrent un peu trop zélés. Avant que l’on déterre l’affaire Anthony…

Raymond ne savait plus guère où il en était. Il était sans vie, amorphe, résigné. La tête rentrée dans les épaules, il n’eut comme seule émotion que des larmes lorsqu’ils parlèrent en deux mots de son défunt fils.

La victime (Farinelli) vint se présenter avec une canne, des lunettes de soleil noires, l’air effrayé et le teint blafard. Il s’assit sur la chaise qu’on lui désigna, se moucha avant de répondre à l’avocat de Raymond faisant plus

de la figuration qu’un quelconque métier du barreau.

Il était incapable. Très mauvais acteur d’après les témoins que j’interrogeai, dont Julien faisait partie. C’est lui qui me raconta le plus en détail cette journée de procès. Je l’invitai à boire un verre pour parler de cette première audience, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il était remonté contre la justice :

— Nous n’avons rien pu faire. On ne nous a pas même entendus, me confia-t-il d’un air révolté. Du gros n’importe quoi…

Personne ne le prit au sérieux, bien évidemment. Tout comme personne apparemment dans cette salle d’audience ne fit le lien entre Julien et la destruction de l’école. Ce que nous redoutions un peu, je dois bien l’avouer.

Nous ne savions pas si des policiers présents ou d’autres personnes dans la salle

auraient pu l’identifier. C’était un risque qu’il prenait, mais Julien n’aurait jamais abandonné Raymond. Il le devait à Anthony, quitte à se faire démasquer, mais il n’en fut rien. Aucun individu ne reconnut le meneur de l’émeute ayant projeté en cendres ce bâtiment classé au patrimoine. Il faut dire que c’était un tel champ de bataille que distinguer des visages dans cette fumée épaisse, s’il y avait eu des personnes susceptibles de le faire, était tout simplement impossible. Des visages cagoulés qui plus est…

— Tu penses que tout était truqué ? lui demandai-je, impatient d’entendre son ressenti.

— Bien sûr, sinon pourquoi tout ce raffut pour une banale affaire de bagarre entre papis ? — C’est tout sauf une banale affaire, et c’est bien là leur problème. La mort de ton ami Anthony est très étroitement liée à ce procès

ridicule, il ne faut pas l’oublier. Eux ne l’oublient pas à mon avis.

— Mais ils s’en tapent royalement !

— Pas sûr ! rétorquai-je en l’intriguant. Je pense que pour être crédibles, ils doivent impérativement gagner ce procès pour crédibiliser la culpabilité de Raymond et évincer par la même occasion, les soupçons que certains fouineurs pourraient avoir en ce qui concerne la mort d’Anthony.

— Pfff…

— Donc tu vois, je ne pense pas qu’ils s’en branlent. Je pense qu’au contraire, ils sont très soucieux quant à cette affaire… Sinon, pourquoi toute cette mascarade ? Pourquoi ces fax témoins ? Cette mise en scène et ces marques encore visibles sur ce pauvre Farinelli après des mois ?

— Mouais…

Il laissa s’installer un silence suspicieux, me regardant comme un enfant à qui j’allais raconter une histoire avant qu’un éclair de défiance n’illumine mon égard :

— Tu sais des choses que je ne sais pas ? me questionna-t-il d’un ton plein de suspicion. — Pas encore, Julien. Je te le dirais immédiatement si c’était le cas. Mais j’y travaille. Et ce que tu me racontes ne fait que motiver ma détermination à mettre en lumière cette mort dont personne n’a jamais vraiment parlé. Rappelle-toi qu’il a été déclaré mort, sans qu’on sache exactement comment cela était arrivé. Il y a bien trop d’éléments flous pour qu’il n’y ait pas quelque chose de louche là- dessous. Inventer ce gros mensonge sur Raymond est la preuve qu’Anthony a bel et bien été assassiné entre ces murs. J’en ai la conviction. Que ce soit volontaire ou non, peu importe, le résultat est là et la volonté de nuire,

même si elle n’avait pas nécessairement pour intention de tuer Anthony, une évidence. Dans cette situation, peut-être ont-ils eu du mal à tenir leurs pitbulls en laisse. À moins que les ordres aient été bien plus clairs sur leurs intentions.

— Qu’est-ce que tu veux dire…

— Des dérapages sont très vite arrivés à la vue du sang lorsqu’on est en meute. Tu sais très bien de quoi je parle pour avoir fait les frais. Cela peut exciter une bande de gamins dégénérés et sans scrupules, puisque c’est ce qu’on leur apprend ! m’énervai-je, face à mon impuissance.

— Mouais… songeur et ne pouvant cacher son appréhension. Mais tu n’as aucune preuve concrète pour prouver quoi que ce soit !

— Je te l’ai dit, j’y travaille.

Il m’examina avec minutie, cherchant des réponses et un espoir dans mon regard. Mon clin d’œil le rassura, même si je ne lui dis rien de mon investigation, car j’œuvrais déjà énormément à rétablir la vérité et trouver des témoins.

Je laissai Julien et m’engageai à faire bouger les choses d’ici la prochaine séance qui était agendée sept semaines plus tard. Emploi du temps de la « victime » oblige, mais ça m’arrangeait bien.

J’allai rouvrir le dossier Anthony, demandai à la police et au juge de vérifier certaines dépositions et quelques témoignages. Rien ne me fut accordé. Tout était scellé. Pas même moyen de pénétrer l’enceinte de ces enragés afin de prouver quoi que ce soit.

J’étais désemparé, et à chaque fois que je revoyais Julien, je devais lui donner la même réponse : rien de nouveau, même si je recevais

d’étranges textos de la part d’un inconnu me disant qu’il savait quelque chose sur la mort d’Anthony. Je ne voulais pas me réjouir trop vite. Je me méfiais également des Stronger, capables d’envoyer de faux messages pour me mettre sur de mauvaises pistes.

J’allai voir Raymond en prison, je lui expliquai un peu la situation et surtout, à qui il avait vraiment affaire. Il en fut tout retourné et songea à son fils qui aurait peut-être pu être sauvé s’il avait écouté Julien et Zack. Mais ce qui était fait était fait. La priorité pour l’heure était de le sortir de ce trou à rats, même s’il n’en émit pas vraiment le souhait. Il se sentait si coupable, que les murs de sa cellule n’étaient rien à côté de ceux qu’il s’était créés intérieurement. Ceux-là ne pourraient jamais être démolis, ils l’enfermeraient jusqu’à son dernier souffle. Être libre n’était donc qu’un

vain mot pour Raymond, n’ayant pas le même sens que pour nous.

Je ne me laissai pourtant pas décourager, l’injustice m’étant insupportable et bien plus encore dans cette affaire. Il fallait l’innocenter, car Raymond n’avait jamais frappé qui que ce soit de toute sa vie. C’était évident. Pas besoin d’enquête pour le prouver. Et ce n’était pas le témoignage de Julien qui allait faire pencher la balance. On l’écouta à peine.

STRONGER

Et toujours d’actualité, ce livre bouleversant à découvrir dans toutes les versions, y compris dans la bibliothèque…

EXTRAITS :

J’ai lâché le teddy-bear que mon allumé de frangin m’a offert pour Noël lorsque Samuel est apparu au bras de Nadine. Et quel ours ! Romain est complètement taré de dépenser autant pour des bouloches. À chaque Noël c’est pareil. Il sait que j’adore les peluches depuis tout gamin. Cela fait quelques années qu’il vise le haut de gamme, comme s’il voulait prouver combien il m’aime en montant de standing. Cette fois j’ai eu droit à un ours de collection. Un Steiff Rocks version Elton John.

 * * *

En plongeant mes yeux dans ceux de Dany, je nous revis sur la plage des Dames en train de nous courir après et de nous bagarrer. Moi le tenant par derrière et reniflant son odeur, sentant sa chaleur envahir mon corps comme si une bombe venait d’exploser dans mes entrailles. Je bandais comme un âne et Dany ne pouvait cacher l’oscillation de son caleçon lorsque nous finissions au sol, l’un sur l’autre. C’est comme ça que tout a commencé entre nous. Que les prémices des premiers émois nous ont envahis tels des forbans. Nous ne pouvions qu’écouter ces corps faisant déjà l’amour. Je fus le premier à oser poser ma main sur son sexe ; quelle sensation merveilleuse ! Nous nous étions branlés dans les dunes une fois avant ça, mais sans oser nous toucher ni même nous regarder. Nous étions empruntés et timides. Pudiques… 

* * *
— T’es qui en vrai ? demanda Isaac, de son air ingénu.— En vrai ? Tu veux dire pour de vrai ?— Mouais! T’es un p’tit copain de Dany ? lâcha-t-il, ce qui fit l’effet d’une bombe.— Heu… non voyons. Je suis…— Eh oui, Sam, m’immisçai-je, ne pouvant m’empêcher de réagir. T’es qui en vrai ? ricanai-je, en chuchotant un « désolé » du bout des lèvres envers Tom qui me fit un signe apaisant, démontrant que tout allait bien. Isaac, continuai-je, en lui attrapant le menton pour qu’il me regarde, Sam est notre meilleur ami d’enfance. C’est avec lui qu’on a fait les plus grandes bêtises… Surtout Dany ! ne puis-je m’empêcher de rajouter, sous les soupirs d’exaspération de notre grand frère.

La version papier est magnifique et existe en relié et en broché :

Et toujours autant de succès pour ce roman de Didier Berger que nous vous invitons à découvrir…

Toujours autant populaire cette série qui séduit encore autant de lecteurices et nous en sommes très fiers… YUKON 1 & 2 & 3

Jérémie, sportif de haut niveau évoluant en NHL arrive à Montréal, où il loge chez son frère Max et sa femme Brigitte. Après des bagarres à l’entraînement dues notamment à cause de son orientation sexuelle qu’il veut vivre au grand jour, il est suspendu durant des mois par la fédération.

Dylan le meilleur ami de son frère et associé dans leur cabinet de designer est d’accord pour le prendre avec lui dans le Yukon, où il a un magnifique chalet et passe toutes ses vacances là-bas.
Va naître des sentiments entre les deux hommes et un destin commun, Dylan étant père de deux adorables garçons mais cachant un terrible secret. 

S’Wonderful, une série palpitante qui va vous faire voyager et aimer la vie malgré les aléas. Une romance MM de 5 tomes qui va vous permettre de découvrir le parcours de Romain, un homme marqué par les épreuves mais se rappelant sans cesse que l’existence d’un homme est une poussière d’étoile, et qu’il vaut mieux n’en retenir que le merveilleux…     

 Vous pouvez découvrir les deux premiers tomes passionnants et très émouvants en version e-book, papier ainsi que gratuitement  dans la bibliothèque amazon :  

Publié par tomhuxleyauteur

Enfant, j'imaginais déjà des histoires pleines de personnages hauts en couleurs, que je racontais à tous ceux qui croisaient ma route. Depuis lors, j'ai fait évoluer mes récits, les rendant plus complexes, et les partageant ainsi avec un public plus large. En tant que narrateur, je tire profit de mon imagination et mon sens créatif pour raconter des histoires captivantes et divertissantes. C'est tout naturellement que je me suis porté vers l'érotisme et la sensualité. Sans tomber dans la vulgarité je préfère la poésie plutôt que d'être trop explicite. Même si de nombreuses scènes torrides vous feront à n'en pas douter, avoir des sueurs. Je décris les désirs sexuels comme des personnages à part entière et je les laisse évoluer au gré des situations.

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