Secrets de fabrication du roman « Lune de Fioul »

S’il y a bien une période heureuse mais assidue dans l’écriture d’un roman, c’est les moments de pure créativité. Ces premiers jets que l’on doit dompter, cette folie qui nous submerge pour les plus piqués (comme moi et bien d’autres j’espère), cette inspiration qui nous transcende et je pèse mes mots… Difficile de rester équilibré dans ces moments et mon chéri me le fait sentir ou me le rappelle, comme en ce moment, où je suis un peu plus habité que d’habitude, ayant repris cette histoire palpitante entre Connor et Ryan, mes deux Irlandais totalement à l’opposé l’un de l’autre…

Mais s c’est ce moment-là que je préfère, me mettant dans une bulle ou la réalité n’a plus grande importance… quelquefois il est même capable de faire oublier les soucis du quotidien, cependant, il ne faut pas oublier la rigueur… et Didier est là en bon « superviseur » d’Écueil Éditions pour nous rappeler un point auquel il tient et tenons tous: la cohérence. Nous prenons garde et mettons une attention particulière à être cohérent non seulement dans nos propos, mais également et c’est tout aussi important, dans la justesse des lieux et des détails sur les personnages, comme ici leur métier ( l’un biologiste et l’autre ingénieur et géophysicien), étant le point central de cette histoire puisqu’ils sont aux antipodes questions valeurs. Ils n’ont pas du tout la même vision du monde… Aussi, et afin d’apprendre peut-être quelque chose aux lecteurices mais également é certains auteurs, nous prenons grand soin à être le plus juste possible. Dans cette histoire, tout est nouveau pour moi, mis à part une ou deux choses et l’Irlande, mais pour ce qui est des offshores, de Greenpeace et de l’Écosse, des cétacés et des filons pétroliers sous-marinsmieux, mieux vaut-il faire des recherches pour ne pas écrire n’importe quoi. Combien de fois voit-on des commentaires se plaignant des erreurs de certains auteurs. Je ne dis pas que nous n’en aurons jamais, mais il y a des choses qu’on peut éviter, et savoir de quoi l’on parle en fait partie. Car il ne faut pas oublier que lorsqu’on écrit, c’est aussi pour apprendre des choses aux lecteurices. Ils sont en demande de découvertes et de surprises… Et le moins que l’on puisse dire, c’est que dans « Lune de Fioul », il y en aura et pas qu’un peu. Comme je me réjouis de vous faire découvrir ces deux lascars que tout oppose… Cet elfe rouge et son voisin de cabine, le flaireur, pour sa grande capacité à renifler les bons filons en mer.

Puisque j’avance à grands pas mais que je ne peux pas trop en dire, j’ai fait un petit montage qui explique un peu mes recherches pour ce roman… Aussi, certains comprendront mieux peut-être tout le travail qu’il peut y avoir derrière une histoire… Même une histoire MM.

LUNE DE FIOUL

Ce n’est qu’un exemple de quelques pages me servant de références pour écrire cette histoire. Être juste dans les temps de navigation par exemple entre les différentes îles, sur la topographie de ces mêmes îles, la culture et l’histoire de certains lieux, la mise en œuvre de recherche de filons de gaz et de pétrole, les agences s’employant à sauver et préserver la faune marine, etc…

Résumé :

Tout oppose Connor et Ryan. Leurs aïeux républicains pour l’un, loyalistes pour l’autre, leur métier, l’un biologiste-acousticien sous-marin œuvrant pour Greenpeace et mesurant les bruits pour mieux comprendre l’impact humain sur les cétacés ; l’autre géophysicien et faisant du bruit pour trouver des filons pétroliers sous-marins. L’un étant battis comme un catcheur et l’autre presque androgyne… appelé l’elfe rouge par ses opposants.

Lorsqu’ils sont embarqués sur le bateau sismique offshore « Nebulla », afin d’évaluer les potentielles nuisances pour l’un si jamais l’autre devait confirmer un filon, l’antagonisme qui les oppose va s’affirmer.

Devant partager la même cabine pour le pire comme pour le meilleur, chacun devra y mettre du sien pour comprendre l’autre. Cupidon pourrait bien les frapper en plein cœur et les emmener dans une Lune de fioul improbable.

NOUVEL EXTRAIT :

Connor hésite un peu, dodeline la tête en soupirant en fermant son livre :

— C’est vrai qu’on t’appelle l’elfe rouge ?

— Ouf… j’ai eu peur un moment ! soupire le biologiste en voyant la tête qu’il tire. Oui, on m’appelle bien comme ça…

— Mais… enfin… t’es au courant et ça ne te…

— On me surnomme aussi Zora la rousse et pour les plus virulents : la hyène écolo ! Ça te va comme réponse ?

Connor reste couac et sans voix.

— Et c’est tout ce que ça te fait ? On dirait que tu t’en fous !

— Parfaitement, je m’en fous ! Bon, t’es satisfait, on peut dormir maintenant !

— Pas tout à fait ! hésite Connor d’une voix pleine de contrariété.

— Quoi encore !

— Pourquoi la hyène ? demande-t-il, intrigué.

Ryan plonge son regard dans le sien jusqu’à le faire reculer.

— Parce que les Hyènes ont un pénis, voilà pourquoi ! Les femelles, je veux dire, au cas où t’aurais pas compris… Putain, les clichés de ces connards !

Connor ne dit rien, il se contente de frotter sa cuisse poilue et hésite pour lui poser la question qui le turlupine. Ryan prend les devants…

— Quoi encore ?

— T’es… c’est vrai que t’es gay ?

— Ah le scoop ! Tu tombes de la lune, ma parole ! Mais d’où est-ce que tu sors, Captain Miro ?

— Excuse-moi, c’est ce que j’ai entendu dire… Je ne voulais pas…

— N’écoute pas tout ce que racontent ces connards ! Mais pour ta gouverne et puisque ça semble te turlupiner, oui je suis gay, Connor ! C’est la première fois que t’en vois un de près ? se moque-t-il, en secouant la tête. Ne craint rien, je ne vais pas te violer. On est en 2022, mec ! Tu devrais pouvoir vivre avec ça le temps du voyage. Et bonne nouvelle, après ce boulot tu risques de ne plus me revoir de toute ta vie, j’me casse aux États-Unis pour un nouveau job ! Ça te rassure ?

Publié par tomhuxleyauteur

Enfant, j'imaginais déjà des histoires pleines de personnages hauts en couleurs, que je racontais à tous ceux qui croisaient ma route. Depuis lors, j'ai fait évoluer mes récits, les rendant plus complexes, et les partageant ainsi avec un public plus large. En tant que narrateur, je tire profit de mon imagination et mon sens créatif pour raconter des histoires captivantes et divertissantes. C'est tout naturellement que je me suis porté vers l'érotisme et la sensualité. Sans tomber dans la vulgarité je préfère la poésie plutôt que d'être trop explicite. Même si de nombreuses scènes torrides vous feront à n'en pas douter, avoir des sueurs. Je décris les désirs sexuels comme des personnages à part entière et je les laisse évoluer au gré des situations.

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